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Qu’il s’agisse de la chenille processionnaire du pin ou de la chenille processionnaire du chêne, le printemps est la période de l’année où la chenille processionnaire devient visible et commence à poser des problèmes. Ces dernières années, les problèmes causés par les chenilles processionnaires se sont aggravés, ce qui fait de la lutte une priorité absolue, en particulier dans les régions proches de la Méditerranée. La région Occitanie n’est pas épargnée et les chenilles processionnaires y prolifèrent. 

On reconnaît les chenilles processionnaires à leur couleur orange et brune distinctive et à leurs bandes bleues. Les chenilles finissent par se disperser pour s’enfouir juste sous le sol où elles se transforment en chrysalides. Les jeunes chenilles processionnaires du chêne (Thaumetopoea processionea) et ses cousines les jeunes chenilles processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa) tirent leur nom de l’habitude particulière des chenilles de se déplacer en processions nez-queue, en file indienne. 

Les nids chenilles processionnaires du pin et du chêne sont facilement identifiables : il s’agit de grands cocons de soie blanche d’un diamètre de 10 à 20 cm, généralement situés à l’extrémité des branches d’arbres exposées au soleil. De fin février à début avril, les chenilles quittent les nids et descendent du pin hôte en une longue file – d’où le nom de « processionnaire » – pour trouver un endroit où s’enterrer et fabriquer une chrysalide, prête à se transformer en papillon de nuit au cours de l’été (métamorphose). 

Les chenilles processionnaires adorent manger les pousses et les bourgeons des arbres qu’elles colonisent. Cela peut conduire à des endroits dénudés et ravagés. L’arbre affecté produit également des bourgeons moins nombreux et plus petits. Ces dégâts ne sont généralement pas dommageables pour l’arbre, mais il arrive qu’un arbre soit affaibli au point de mourir. 

Cependant, les chenilles processionnaires sont problématiques pour l’être humain et les animaux. Après le troisième stade larvaire, les chenilles processionnaires développent, en plus de leurs poils normaux, des poils microscopiques ou des soies qui constituent leur mécanisme de défense et intègrent une protéine urticante appelée thaumétopoéine.  

Les poils urticants peuvent alors provoquer des éruptions cutanées et des infections respiratoires sévères, entre autres problèmes et sont parfois mortelles pour les animaux domestiques, susceptibles de manger les chenilles. 

De fin février à début avril, les chenilles quittent les nids et descendent de l’arbre hôte en une longue file – d’où le nom de « processionnaire » – pour trouver un endroit où s’enterrer et fabriquer une chrysalide, prête à se transformer en papillon de nuit au cours de l’été (métamorphose). 

C’est à ce moment-là qu’elles peuvent être en contact avec les humains et les animaux terrestres. 

Il ne faut pas sous-estimer l’impact terrible que les chenilles processionnaires peuvent avoir sur les enfants et les animaux, en particulier les animaux domestiques tels que les chats et les chiens.  

La presse relate souvent des histoires de chiens qui ont été endormis ou qui ont dû subir une intervention chirurgicale lourde après avoir marché sur des chenilles processionnaires ou les avoir avalées. Bien que cela ne soit pas aussi fatal, les enfants peuvent également présenter des réactions allergiques ou des problèmes respiratoires graves à la suite d’un contact avec les chenilles processionnaires. Les personnes souffrant d’asthme sont particulièrement vulnérables et risquent de subir une crise grave. Ces personnes doivent donc être particulièrement prudentes, surtout à proximité de pins. 

Enfin, en France, la lutte contre les chenilles processionnaires reste à la charge des particuliers et des collectivités et n’est pas réglementée. Il est laissé à l’appréciation de chacun et chacune d’organiser l’éradication de ce parasite quand il s’attaque aux arbres et peut présenter une menace pour la santé humaine ou animale. 

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